Mort à 38 ans après une intervention médicale : un père en quête de vérité

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En mars dernier, Gwenaëlle Leterme est admise pour une opération de routine à la Nouvelle clinique Bordeaux Tondu. Quelques jours après cette intervention, elle décède tragiquement. Face au silence de l’établissement sur les circonstances exactes de sa mort, son père porte plainte contre X.

L’opération initiale visait à retirer deux kystes. Tout semblait bien se passer jusqu’au retrait du drain post-opératoire. Gwenaëlle, 38 ans et mère de famille, ressent rapidement un malaise croissant : des difficultés à déglutir et respirer sont signalées par messages à ses proches sans qu’elle reçoive l’aide nécessaire malgré ses appels répétés aux infirmières. Le soir du 1er mars, en cherchant désespérément de l’aide elle-même, elle subit un arrêt cardiaque.

Placée en réanimation puis opérée une seconde fois pour des formations obstruant sa respiration, la situation s’aggrave lorsque la clinique décide enfin de la transférer au CHU Pellegrin. Malheureusement, Gwenaëlle succombe le 4 mars dans un coma artificiel.

La famille vit ce drame avec douleur et incompréhension. Jean-Luc Leterme exprime son désarroi face aux explications floues fournies par la clinique concernant les événements menant au décès de sa fille :

  • Aucune clarté sur le moment précis du retrait du drain.
  • Pénurie d’informations transparentes sur la seconde opération.
  • Mystère entourant les raisons des problèmes respiratoires fatals.

Devant ce manque d’information et suspectant peut-être une négligence médicale ou organisationnelle grave, Jean-Luc porte plainte pour espérer obtenir « la vérité ». Il dénonce aussi le secret médical qui complique leur quête de réponses honnêtes.

De leur côté, la clinique évoque des contraintes légales empêchant toute divulgation d’informations détaillées mais propose néanmoins une commission d’usagers pour dialoguer avec eux—une offre que la famille a refusée.

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Le CHU Pellegrin informe l’Agence régionale de santé (ARS) qui envisage une inspection suite à cet événement indésirable grave associé aux soins reçus par Gwenaëlle.

Jean-Luc Leterme espère que cette investigation préviendra d’éventuelles futures tragédies similaires si des manquements sont confirmés dans cet établissement médical. En ultime recours, il pourrait saisir la commission dédiée aux accidents médicaux pour faire avancer leur quête vers justice et transparence.