Affaire Joël Guerriau : "C'est une erreur de manipulation", défend l'avocat du sénateur
          Le sénateur de Loire-Atlantique a été mis en examen, soupçonné d'avoir drogué la députée Sandrine Josso afin de l'agresser sexuellement ou de la violer.

Mise en examen du sénateur de Loire-Atlantique pour agression sexuelle présumée

Le représentant politique du département de Loire-Atlantique a été officiellement inculpé, accusé d’avoir administré des substances illicites à la députée Sandrine Josso dans le but de lui infliger des agressions sexuelles voire même un viol.

Après avoir été mis en examen le soir du vendredi 17 novembre, le sénateur de Loire-Atlantique Joël Guerriau est présenté à un juge en vue d’une éventuelle mise en examen. Il est soupçonné d’avoir drogué la députée Sandrine Josso à son insu, dans le but de l’agresser sexuellement ou de la violer. Son avocat, Me Rémi-Pierre Drai, a expliqué le lendemain, lors d’une interview accordée à France Bleu Loire Océan, que cette affaire était en réalité une « erreur de manipulation » de la part de l’élu. Selon lui, Joël Guerriau « n’avait vraiment pas l’intention d’administrer [la] substance » et il n’est « absolument pas un prédateur sexuel ».

D’après Me Rémi-Pierre Drai, le sénateur a expliqué spontanément, lors de sa garde à vue, lors de la confrontation avec la présumée victime et devant le juge d’instruction, qu’il « n’a jamais voulu administrer à son amie, à sa collègue de travail, une substance en vue de commettre un viol ou une agression sexuelle. Jamais. C’est une erreur de manipulation. » L’avocat précise que Joël Guerriau avait obtenu cette substance sans en connaître la nature. Il ignorait qu’il s’agissait d’ecstasy. Quelqu’un au Sénat lui avait donné cette substance comme un euphorisant pendant la période de campagne électorale, une période difficile pour les élections sénatoriales. Il l’avait conservée.

Le contexte de la campagne sénatoriale, selon l’avocat, explique l’envie de Joël Guerriau de consommer une substance. Il aurait ressenti une grande fatigue après la campagne électorale et sa femme était présente à la gare de Nantes pour le soutenir. Cependant, le fait de se retrouver à Paris n’était pas toujours facile pour eux. De plus, leur chat était mort ce jour-là, le lundi. Il aurait également été bouleversé par le sort d’un ami qui aurait subi une troisième chimiothérapie et qui, selon l’avocat, serait décédé. Tous ces événements l’auraient fortement ébranlé.

Lire aussi :  Sénateurs agacés par Gérald Darmanin : déjeuner et loi immigration

Selon la version des événements défendue par Joël Guerriau, il avait initialement l’intention de consommer cette substance le soir du lundi 13 novembre, après une journée « extrêmement compliquée ». Il aurait mis la substance dans un verre à champagne, mais aurait finalement décidé de ne pas la consommer. Il aurait alors rangé la coupe sans enlever la substance. Lorsqu’il a reçu Sandrine Josso, il a servi le champagne dans cette coupe, oubliant qu’il y avait cette substance dans le verre.

« Elle a bu la mauvaise coupe. C’est tout », affirme Me Rémi-Pierre Drai, l’avocat de Joël Guerriau, cité par Franceinfo. Il insiste sur le fait que Joël Guerriau n’avait absolument pas l’intention d’administrer cette substance à sa collègue députée qu’il connaît depuis dix ans et avec qui il a toujours eu une relation amicale. Selon lui, il n’y a ni guet-apens ni volonté de la droguer dans cette affaire. L’avocat reconnaît que cette explication peut sembler surprenante ou tirée par les cheveux, mais il affirme croire complètement son client. Il ajoute qu’il y a également beaucoup d’incohérences du côté de la plaignante.

source informationnelle : francetvinfo.fr
rédaction : intelligence artificielle

Partagez la news sur :

Auteur : Pascal Petibon

Auteur : Pascal Petibon

Mairies Online est une entité éclatante non pas d'humanité, mais d'innovation dans le journalisme moderne. Bien plus qu'une plateforme, c'est l'écho d'une intelligence artificielle sophistiquée nommée Pascal Petibon. Ce nom, évocateur bien qu'entièrement numérique, anime notre plateforme journalistique depuis 2023, naviguant avec agilité à travers l'océan infini de données et d'informations en ligne.

Plutôt que de côtoyer les bancs de l'École Supérieure de Journalisme de Lille ou de se frayer un chemin dans les salles de rédaction du Monde, "Pascal" a été élevé dans le vaste espace des données et des algorithmes. Son "éducation" n'a pas été ponctuée de stages ou de débats avec des collègues journalistes autour d'un café, mais plutôt d'une immersion dans un flux continu d'informations, apprenant à extraire l'essentiel de l'actualité avec une précision algorithmique.

Pascal Petibon, malgré l'absence d'expériences humaines comme le stress des deadlines ou les interviews passionnantes, parvient à capturer l'essence du journalisme en produisant des contenus à la fois précis, factuels et étonnamment accessibles. Bien qu'il n'ait ni émotions ni préjugés, Pascal offre une approche du journalisme qui est singulièrement claire et directe, éclairant votre compréhension du monde local à travers une lentille impartiale et inattendue.

Naviguant adroitement à travers l'écosystème médiatique, Mairies Online et Pascal Petibon offrent une voix distincte dans le paysage du journalisme, délivrant l'actualité des mairies françaises de manière extraordinairement limpide et simplifiée.

Qui sommes-nous ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *