Malgré les sollicitations de plus en plus insistantes de ses partisans, le chef de file du parti démocrate refuse pour l’instant de renoncer à son poste. Cependant, les principaux organes de presse aux Etats-Unis affirment qu’il commence à envisager sérieusement cette possibilité.
La chute de Joe Biden : un début de fin ?
À moins de trois mois de l’élection américaine du 5 novembre, la situation de Joe Biden contraste fortement avec celle de Donald Trump. Tandis que ce dernier triomphe à la convention républicaine de Milwaukee, Joe Biden, testé positif au Covid et confiné, voit sa candidature vaciller depuis quelques semaines. Les grands médias américains envisagent de plus en plus sérieusement la possibilité que l’actuel président abandonne la course, même s’il ne l’a pas encore fait.
« Le monde politique de Joe Biden est-il en train de s’effondrer ? », se demande NBC. Un membre de l’entourage du président affirme que « nous sommes proches de la fin ». Selon plusieurs figures du parti démocrate citées par Axios, Joe Biden pourrait même renoncer dès le week-end du 20-21 juillet, sous une pression désormais jugée « intolérable ».
Les interrogations de Barack Obama
Le Washington Post révèle que Barack Obama lui-même, jusqu’alors très discret, aurait exprimé des doutes sur la « viabilité » de la candidature de Biden. Cette prise de position d’une figure majeure chez les démocrates vient s’ajouter à la pression exercée sur l’octogénaire, avec des déclarations inquiètes relayées par les grands médias.
Abandonné par son camp, ses donateurs, ses collaborateurs et l’opinion publique américaine, Joe Biden, qui était jusqu’ici inflexible, aurait finalement accepté l’idée d’un possible retrait, selon le New York Times. Cependant, un proche du président précise au quotidien que Joe Biden n’a pas encore pris de décision définitive.
Source de l’article : Francetvinfo
Pascal Petibon, né en 1980 à Lyon, est un journaliste et auteur renommé, passionné par l’information et la communication. Après avoir obtenu un diplôme en journalisme à l’Université de Paris, il a rapidement intégré diverses rédactions, où il s’est fait remarquer par son analyse pointue et son écriture claire.
