Selon l’eurodéputé de Place publique, de nouvelles personnalités politiques ont pris de l’importance durant cette campagne électorale. Il a cité des noms tels que François Ruffin, Valérie Rabault, Carole Delga, Aurore Lalucq et Marine Tondelier lors de son intervention sur France Inter jeudi.
« Tout n’est pas pardonné » : Raphaël Glucksmann parle de son alliance avec Jean-Luc Mélenchon
Jeudi 4 juillet, Raphaël Glucksmann, eurodéputé Place publique, a affirmé sur France Inter que « tout n’est pas pardonné » avec Jean-Luc Mélenchon. Pendant la campagne européenne, Glucksmann avait qualifié le leader insoumis d' »ingénieur du chaos ». Il justifie cependant l’alliance passée avec La France insoumise, le Parti socialiste, le Parti communiste et les Verts au sein du Nouveau Front populaire en expliquant qu’il était urgent de créer une unité d’action électorale contre l’extrême droite.
Raphaël Glucksmann souligne que les négociations pour cette alliance ont été extrêmement tendues et que des lignes rouges ont été posées sur des sujets tels que l’Ukraine, la construction européenne, les attaques du 7 octobre qualifiées de terroristes et la lutte contre l’antisémitisme. Il insiste cependant sur le fait que rien n’est effacé.
Un appel à se focaliser sur les derniers jours de campagne
Selon Raphaël Glucksmann, il est important de se concentrer sur les derniers jours de campagne et de ne pas se laisser emporter par des affiches proclamant Mélenchon Premier ministre. Il estime que l’hégémonie de Jean-Luc Mélenchon a pris fin et que d’autres voix se sont affirmées pendant cette campagne, citant des personnalités telles que François Ruffin, Valérie Rabault, Carole Delga, Aurore Lalucq et Marine Tondelier.
« Tout le monde a compris que la France avait besoin d’apaisement, que le bruit et la fureur ne fonctionnaient pas, nous devons porter une ligne de réconciliation du pays. »
Raphaël Glucksmann, eurodéputé Place publiquesur France Inter
Raphaël Glucksmann dénonce la tentation de diaboliser Jean-Luc Mélenchon et appelle à se concentrer sur les trois jours à venir pour éviter que l’extrême droite ne prenne le pouvoir en France.
Source de l’article : Francetvinfo
Pascal Petibon, né en 1980 à Lyon, est un journaliste et auteur renommé, passionné par l’information et la communication. Après avoir obtenu un diplôme en journalisme à l’Université de Paris, il a rapidement intégré diverses rédactions, où il s’est fait remarquer par son analyse pointue et son écriture claire.