Au cours de la dernière année, on a constaté une hausse spectaculaire de 16% du nombre de cas de surendettement. Face à cette situation préoccupante qui touche de plus en plus de foyers, et qui est accentuée par l’augmentation des prix, diverses alternatives sont disponibles pour s’en sortir.
Éliane Jerruz était loin d’imaginer qu’elle se retrouverait un jour criblée de dettes. Pour compléter sa modeste retraite de 900 euros par mois, elle exerçait une activité de coaching, mais la crise sanitaire a tout bouleversé. Au point qu’en avril 2023, après une longue procédure, elle s’est vue déchargée de 20 000 euros de dettes. « C’est un engrenage… Pour Noël, j’ai dit à mes petits-enfants : ‘Je ne pourrai pas leur faire de gros cadeaux' », se souvient-elle, profondément ébranlée. Avec l’inflation, de plus en plus de foyers se retrouvent dans l’incapacité de régler leur loyer et leurs charges courantes. En une année, le nombre de dossiers de surendettement a augmenté de 16%, même si cela reste en deçà des chiffres de 2019.
Un nouveau dispositif mis en place par le gouvernement
Pour s’en sortir, plusieurs options se présentent : l’offre bancaire spécialisée permettant de limiter les frais prélevés par la banque en cas d’incident de paiement. Jean-Louis Kiehl, président de l’association Crésus, suggère également de « remplir avec Crésus un dossier de surendettement et le déposer à la Banque de France ». « En l’espace d’un mois, il y a un gel… Une fois sur deux, l’endettement est partiellement ou intégralement effacé », précise-t-il, ajoutant que l’on dispose ainsi d’une seconde chance. Le gouvernement a lancé un nouveau dispositif baptisé « Aide budget » visant à repérer les premiers signaux de surendettement et à proposer très tôt une solution.
source informationnelle : francetvinfo.fr
rédaction : intelligence artificielle