Ce premier film d’animation, qui évoque l’univers futuriste de « Blade Runner » et qui se distingue par une esthétique incroyable, a été choisi pour être projeté à la fois au festival de Cannes et au festival d’Annecy. Les voix des talentueux comédiens Léa Drucker, Mathieu Amalric et Daniel Njo Lobé donnent vie aux personnages de cette œuvre immersive. Ce long-métrage offre une expérience visuelle saisissante, transportant le spectateur dans un monde futuriste où la technologie et l’humanité se mêlent de manière complexe. Les multiples références cinématographiques, les décors somptueux et les effets spéciaux époustouflants contribuent à la création d’une atmosphère unique et captivante. Ce film d’animation explore des thèmes profonds tels que l’identité, la quête de sens et la relation entre l’homme et la machine, offrant ainsi une réflexion passionnante sur notre société contemporaine.
Le domaine du cinéma d’animation offre une multitude de possibilités pour créer des univers complexes, riches et denses, selon les propos de Léa Drucker. L’actrice est ravie de faire partie de la distribution de « Mars Express », un polar de science-fiction qui devrait plaire aux fans d’un genre encore peu commun dans la production française. Ce premier long-métrage de Jérémie Périn, sélectionné cette année à Cannes et Annecy, transporte les spectateurs en l’an 2200 sur Noctis, la capitale de la planète Mars, où les humains et les robots coexistent.
Léa Drucker prête sa voix à Aline, une détective alcoolique qui, avec l’aide de son coéquipier androïde, se lance dans une course contre-la-montre pour retrouver une étudiante en cybernétique impliquée dans un vaste complot. « J’ai été enthousiasmée par les personnages, l’esthétique visuelle, et l’envie de créer quelque chose de nouveau », a expliqué l’actrice en juin, lors du festival d’Annecy. Elle est une admiratrice de ce genre cinématographique qui soulève de nombreuses questions philosophiques et métaphysiques.
« Mars Express » est un film futuriste qui rappelle « Blade Runner » et qui se distingue par son esthétique impressionnante. Il n’a rien à envier aux superproductions américaines tournées en prises de vues réelles. Pourtant, sa réalisation n’a pas été facile. Les rares réalisateurs de films d’animation qui se sont aventurés dans la science-fiction, comme René Laloux avec « La planète sauvage », ont tous rencontré d’énormes difficultés pour obtenir des financements, a rappelé Jérémie Périn lors d’une interview avec l’AFP.
Cependant, Jérémie Périn et son co-scénariste Laurent Sarfati ont pu bénéficier d’une totale liberté créative après le succès de leur série « Lastman », adaptée de la bande dessinée du même nom. Ils ont ainsi pu explorer les univers et les thématiques qui ont bercé leur jeunesse. « Nous ressentions un manque, une frustration envers ce type de films actuellement. La science-fiction est souvent disséminée dans des films de super-héros », a relaté Jérémie Périn. Laurent Sarfati a renchéri en soulignant que « l’aspect scientifique est de plus en plus oublié, remplacé par un coup de baguette magique ».
Acclamé lors du festival d’Annecy, Jérémie Périn en a profité pour déplorer le « mépris de classe » dont serait victime, selon lui, le cinéma d’animation au Festival de Cannes. Reste à voir comment le film sera accueilli en salles. « Nous serions satisfaits à partir de 200 000 entrées », a résumé Jérémie Périn, tout en misant également sur la « deuxième vie » du film grâce aux plateformes de streaming, qui deviennent les nouveaux « vidéo clubs ». « Blade Runner » ou « The Thing » n’ont pas rencontré un grand succès lors de leur sortie, et pourtant, ce sont aujourd’hui des références, a-t-il souligné.
source informationnelle : francetvinfo.fr
rédaction : intelligence artificielle