La journée mondiale de prévention de la noyade, célébrée chaque année le jeudi, met en lumière l’importance de la sensibilisation aux risques de noyade. En France, les statistiques des accidents de noyade pour ce début d’été montrent une baisse par rapport à l’année précédente. Cependant, Santé publique France met en garde contre le fait que cette diminution pourrait être attribuée à la météo peu clémente.
La baisse du nombre de noyades enregistrées en France
Le nombre de noyades enregistrées en France en juin est en baisse de 29% par rapport à l’année dernière, mais, selon Santé Publique France, il faut y voir surtout une conséquence de la météo maussade, notamment dans le nord du pays. En juin, 221 noyades ont été recensées dans l’hexagone. Un tiers des victimes sont décédées et les deux tiers des accidents ont eu lieu au sud de la Loire, là où il fait plus chaud.
Le bilan des noyades de l’été précédent
L’année dernière sur la totalité de l’été, plus de 1 300 noyades ont été enregistrées au total. Presque la moitié de ces accidents mortels sont survenus en mer, ensuite, c’est dans les cours d’eau que le risque est le plus grand et enfin dans les piscines privées.
Conseils pour éviter les accidents de noyade
Le Ministère de la Santé et de la Prévention met en garde contre le risque de noyade et donne des conseils pour une baignade sans danger. Il est important de ne pas surestimer ses capacités, notamment en milieu naturel. Il est plus difficile et fatigant de nager en mer, lac ou rivière qu’en piscine. Il est recommandé de se mouiller d’abord le ventre et la nuque avant de plonger totalement. Les signes d’alerte d’un choc thermique ou d’hydrocution sont des crampes, des frissons, des maux de tête, une sensation de fatigue intense ou de vertige. En cas de symptômes persistants, il est nécessaire de sortir de l’eau, de se réchauffer et de demander de l’aide.
Le risque de noyade ne se réduit pas avec l’âge
La noyade touche toutes les tranches d’âge. La moitié des accidents concernent des adultes, et chez les plus de 18 ans, le risque de décès après noyade est six fois plus important que chez les moins de 12 ans. Les réflexes de sécurité doivent donc évoluer avec l’âge en gardant à l’esprit que, chez les jeunes enfants, les accidents sont en général liés à un défaut de surveillance et que, chez les adultes qui savent pourtant nager, le risque est plutôt de surestimer sa condition physique, notamment en milieu naturel.
Source de l’article : Francetvinfo
Pascal Petibon, né en 1980 à Lyon, est un journaliste et auteur renommé, passionné par l’information et la communication. Après avoir obtenu un diplôme en journalisme à l’Université de Paris, il a rapidement intégré diverses rédactions, où il s’est fait remarquer par son analyse pointue et son écriture claire.